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couleurs de l'est

3 juin 2015

La croatie

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- Superficie : 56 542 km².
- Population : 4 285 000 habitants.
- Capitale :Zagreb (790 000 habitants).
- Monnaie : la kuna.
- Langue : croate.
- Régime parlementaire : démocratie parlementaire depuis 2000.
- Président de la République : Kolinda Grabar-Kitarović (élue en janvier 2015).
- Premier ministre : Zoran Milanović (centre-gauche ; depuis décembre 2011).
- Salaire mensuel moyen net : environ 730 €.
- Sites classés au Patrimoine mondial de l'Unesco : la basilique Euphrasienne de Poreè, le parc national de Plitvice, le centre historique de Trogir et celui de Split, la cathédrale Saint-Jacques de Šibenik, la vieille ville de Dubrovnik et la plaine de Stari Grad à Hvar.

Économie

La Croatie est depuis la fin de la guerre dans une longue période de transition. Après l'autogestion et l'économie planifiée, voici venu le temps du libéralisme et de l'Union européenne. Environ 17,6 % de chômage officiel en 2014 et sans doute plutôt 20 % en réalité, une inflation qui tourne autour de 2,5 % et une dette extérieure estimée à 69 % du PIB. La Croatie est loin d'avoir tous les indicateurs au vert, mais elle se rapproche des standards de ses voisins d'Europe occidentale. Le pays a rejoint l'OMC en 2000, et la croissance revenue a aidé à résorber une partie du déficit budgétaire.
Bon, ça, c'était avant la crise : depuis 2009, la Croatie est en récession. Son activité économique s’est en 4 ans contractée de 12 %, revenant en 2013 à son niveau de 2006...

La Croatie a dû faire face, en moins de 20 ans, à un conflit armé sur son territoire, aux transformations dues à la fin du système d'autogestion (nombreuses privatisations) et à l'éclatement de l'espace économique yougoslave.

La Croatie est membre de la Communauté européenne depuis le 1er juillet 2013. Les citoyens de Croatie y ont vu un mariage de raison plus que d’amour : si l’appartenance à l’UE apparaît comme une promesse de développement, elle inquiète aussi en raison du grand nombre de contraintes à venir... L’économie croate, marquée par une productivité faible et un manque d’investisseurs étrangers, était fortement subventionnée, du moins soutenue par l’État, et Bruxelles ne tolère pas cela...
L’agriculture paie aussi un lourd tribut à la doxa européenne. Les subventions nationales ont été supprimées, sans que le Politique agricole commune de l’UE ne vienne compenser le manque à gagner. Résultat, la Croatie a perdu son indépendance alimentaire.
D’autre part, l’intégration européenne a rendu caducs les traités commerciaux régionaux passés avec les voisins de la Croatie, avec pour effet immédiat des exportations moins compétitives, en raison de l’application de nouveaux droits de douane.
Reste les fameux fonds structurels, que l’Union est censée distribuer aux nouveaux entrants. Sauf que désormais l’UE se serre la ceinture. Ces fonds ne sont versés qu’en cofinancement, l’État croate doit mettre la main à la poche. Mais, puisque Bruxelles exige de la Croatie qu’elle baisse ses dépenses, l’État n’investit pas, et les fonds européens restent bloqués.
De toute façon, pour recevoir des fonds, il faut maintenir son déficit public en dessous de 3 %. Celui de la Croatie déborde bien au-delà, on prévoyait 6,5 % de déficit pour 2014. Le comble alors, c’est que la Croatie, l’un des pays les plus pauvres de l’UE, pourrait verser plus au pot commun qu’elle ne recevra de subventions...

Qu’importe pour l’Union. Puisque le déficit croate « dérape », Bruxelles réclame toujours plus d’austérité, quitte à nourrir le processus récessif. Les dégâts de cette politique sont déjà nombreux.
Ainsi, la plupart des chômeurs ne reçoivent pas d’indemnisation, ou alors celle-ci est très faible. Le retard de paiement des salaires et retraites est monnaie courante. Alors, on se débrouille en cumulant des petits boulots, souvent sur le marché parallèle.
En misant aussi sur le tourisme, qui est pratiquement revenu au niveau d’avant-guerre, avec bon an mal an environ 10-12 millions de touristes. Le tourisme compte désormais pour environ 20 % du PIB. Au hit-parade des nationalités, les touristes allemands (près d'un quart des touristes à eux seuls) devancent les Italiens, les Slovènes, les Autrichiens, les Tchèques, les Hongrois et les Français.

Climat et météo

Le territoire croate jouit de deux climats fort différents.

D'abord, climat continental dans les terres, le Zagorje et la Slavonie, qui se caractérise par des hivers froids, frigorifiants même ! Les grosses chutes de neige sont fréquentes et, les températures pouvant rester plusieurs jours en dessous de 0 °C, les routes se transforment rapidement en patinoires. En revanche, les étés sont chauds, voire très chauds, avec souvent de gros orages en soirée.

Sur le littoral, le climat est méditerranéen. Il se distingue par une grande douceur en hiver, les températures ne descendant que rarement en dessous de 10 °C. Les étés sont très secs, avec de fortes chaleurs et des températures mensuelles avoisinant les 30 °C. Vous apprécierez la température de la mer qui, autour des 26 °C en été, permet aux plus frileux d'entrer dans l'eau sans hésitation et aux plus courageux de se baigner jusqu'en octobre, voire novembre.

À ces caractéristiques générales s'ajoutent les vents qui viennent modifier l'ambiance d'une journée. La bora, c'est le vent venu du nord-est. Vent froid avec des bourrasques violentes, il naît dans le bassin de la Lika et s'engouffre ensuite à travers les cols du Velebit vers le littoral. Il rafraîchit l'air et chasse les nuages. Le jugo est, comme son nom l'indique, un vent du sud, qui amène un air lourd et humide et les orages du soir.

Géographie

La variété des paysages dans un pays aussi petit que la Croatie est sans doute ce qui émerveille le plus les visiteurs.

La région pannonienne se compose des vastes plaines de la Drave et de la Save. D'argile et de lœss, ce sont des régions très fertiles. Les champs de maïs et de blé s'étalent sur des kilomètres.
La Slavonie, vaste plaine agricole s'étendant à l'est de la capitale, est limitée au nord par la Drave, au sud par la Save et à l'est par le Danube.
La Croatie centrale est une région vallonnée ou de plaines, qui regroupe, notamment autour de la capitale, Zagreb, les régions du Zagorje (nord) et du Meimurje.

Les zones montagneuses sont constituées par les Alpes dinariques. Au nord, le Gorski kotar, au sud, le plateau de la Lika avec de vastes polja, des affaissements qui forment de petits plateaux.
La chaîne du Velebit, qui culmine à 1 700 m, sépare le littoral de l'arrière-pays.
Toutes ces régions sont des zones karstiques. Le karst est un relief particulier de roche calcaire érodée par l'eau. On y trouve une sorte de phénomène géologique étonnant : les dolines, affaissements circulaires au milieu des champs. Elles apparaissent en groupe, plusieurs dolines formant un uvala. Les amateurs de lapiaz (un sol déchiqueté en raison du ruissellement des eaux de pluie dans les roches calcaires) et de grottes seront aussi émerveillés, notamment dans le massif du Velebit.

Enfin, sur le versant adriatique des Alpes dinariques, on trouve une étroite bande de littoral densément peuplée, le Primorje, l'une des zones les plus touristiques du pays d'où émergent les îles croates. Les plus grandes sont les îles de Krk, Cres, Brač, Hvar et Korčula.

Environnement

Parcs nationaux

La Croatie possède huit parcs nationaux. Le plus connu est celui des lacs de Plitvice, protégé dès la fin du XIXe siècle. Seize lacs sont reliés entre eux par des chutes d'eau au sein du plateau karstique. Zone de combat pendant le conflit entre l'armée croate et les séparatistes serbes, le parc a longtemps porté les séquelles de la guerre, mais il est redevenu un lieu extrêmement visité. Il y demeurerait des ours bruns et des loups gris !

Les retenues et chutes d'eau, c'est aussi ce qui émerveille dans le parc national de la Krka (classé en 1985), où la rivière creuse le plateau karstique de l'arrière-pays de Šibenik, créant cascades et lacs.
Dans les montagnes au nord de Rijeka, se trouve le parc national de Risnjak, protégé depuis 1953. Avec des sommets culminant à 1 528 m, il doit son nom aux lynx (ris), nombreux au XXe siècle.

Au nord du massif du Velebit, le parc national du sjeverni Velebit (Velebit septentrional) comprend les plus hauts sommets du massif karstique.

Paklenica est l'autre parc national de la chaîne du Velebit. Les deux gorges Velika Paklenica et Mala Paklenica sont creusées dans le karst du Velebit.

Sites protégés

La côte regorge aussi de sites protégés : l'archipel des Kornati, chapelet de 150 îles regroupées sur 300 km², est en majeure partie classé parc national. Ces îles pelées au milieu des eaux cristallines sont inhabitées.
Le parc national de Mljet englobe depuis 1960 un tiers de l'île du même nom au sud de la Dalmatie.

Parcs naturels

Outre les parcs nationaux, la Croatie possède 10 parcs naturels, principalement des espaces de montagnes. Une deuxième zone protégée a été touchée par la guerre. Il s'agit de la réserve ornithologique de Kopački rit, parc naturel depuis 1967. C'est une large zone de marécage entre le Danube et la Drave

Pašticada, boeuf mijoté à la dalmate

Recette traditionnelle de Noël et du Nouvel An en Dalmatie

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Préparation: 20 minutes
Marinade: 12 heures
Temps de cuisson: 3 heures et plus
Difficulté: Facile
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Comme toute viande braisée, plus la cuisson est longue, plus la viande est goûteuse et moelleuse. Cette technique permet de préparer le plat à l’avance et de le laisser “dormir” au coin du feu ou de le réchauffer.
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pašticada
Ingrédients
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- 2,5 kilos de bœuf pour rôti
- 350 g de bacon ou lard fumé
- 3-4 oignons émincés
- 300 g de panais carottes
- 4 gousses d’ail émincées
- 350 g de tomates pelées et coupées en quartiers
- 350 g de céleri
- 8 pruneaux
- 1 bouteille de vin rouge
- 2 c.à thé de moutarde forte
- huile d’olive
- feuille de laurier, romarin, thym sel et poivre
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Préparation
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1. Tailler le lard en petits lardons.

2. Tailler les légumes en bâtonnets; le céleri en rondelles.

3. Piquer le rôti et introduire les petits morceaux d’ail

4. Mouiller le rôti de vin rouge. Ajouter les oignons, la feuille de laurier, les fines herbes et le céleri. Couvrir et réfrigérer pendant 12 heures.

5. Égoutter le rôti; éponger; saisir dans une cocotte avec quelques gouttes d’huile; égoutter; réserver.

6. Verser la marinade dans la cocotte; laisser prendre le premier bouillon sur feu vif.

7. Ajouter la viande et tous les autres ingrédients; laisser mijoter sur feu moyen 2 à 3 heures jusqu’à ce que le rôti soit tendre.

8. Déposer le rôti dans un plat de service; filtrer le liquide de cuisson et verser dans une saucière.

Dobar tek i Sretan Božić !

 

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2 juin 2015

La Bulgarie

bulgarie

- Capitale : Sofia (1 200 000 habitants)
- Superficie : 110 911 km².
- Population : 7,1 millions d’habitants (dont 84 % de Bulgares, 9,5 % de Turcs, 4,6 % de Roms).
- Religion : orthodoxe à 86,6 % et musulmane à 13 %.
- Monnaie : Lev de Bulgarie (pluriel : Leva ; sigle officiel : BGN ; sigle usuel : LV) lié à l’euro par une parité fixe de 0,51.
- Langue : bulgare (alphabet cyrillique).
- Régime : démocratie pluraliste.
- Chef d'État : le socialiste Plamen Orecharski (élu en mai 2013).
- Premier Ministre (chef de l'exécutif) : Boyko Borissov (depuis juillet 2009).
- Sites inscrits au Patrimoine mondial de l'Unesco : l'ancienne cité de Nessebar ; le Cavalier de Madara ; l'église de Boyana ; les églises rupestres d'Ivanovo ; le monastère de Rila ; les tombeaux thraces de Kazanlak ; le parc naturel de Pirin ; la réserve naturelle de Srébarna.
Géographie

Au cœur de la péninsule des Balkans, la Bulgarie forme un rectangle de 450 km d’ouest en est sur 250 km du nord au sud, soit 1/5e de la France. Le tracé du Danube délimite en grande majorité le côté nord, la mer Noire forme le côté est et les montagnes les côtés sud et ouest.

Le pays est traversé dans sa longueur par deux chaînes de montagnes parallèles.

Au nord, la chaîne du Balkan, c’est la ligne de partage des eaux entre la mer Égée et le bassin du Danube. Ce massif rattaché aux Alpes et aux Carpates comprend la Stara Planina (la vieille montagne), qui forme la frontière avec la Serbie, le grand Balkan séparé de la Sredna Gora (la montagne moyenne) par la vallée des Roses, et le petit Balkan qui s’abaisse progressivement jusqu’à la mer Noire.

Au sud, une vaste chaîne irrégulière composée des Rhodopes, des monts Vitosha, des massifs du Rila et du Pirin (parcs nationaux). Ces derniers présentent déjà des reliefs intéressants et des sommets à gravir avec, respectivement, 2 290 m pour le Vitosha, 2 925 m pour le pic Musala (le plus haut sommet des Balkans), et 2 914 m pour le pic Vihren.

Dans les montagnes anciennes des Rhodopes, plusieurs sommets dépassent les 2 000 m, comme le Goliam Perelik et le Goliama Siutka. Entre ces deux principales chaînes se trouvent la capitale, Sofia, la ville de Plovdiv et la plaine de la Thrace.

Au nord-est du pays s’étend une vaste plaine fertile au climat sec, la Dobroudja, qui constitue depuis des siècles le grenier à blé de la région. Outre le Danube, le plus long fleuve d’Europe et le seul navigable pour les Bulgares, plusieurs rivières et fleuves de longueur variable parcourent le pays. Notre cours de géographie retiendra l’Iskar (370 km de long), qui prend sa source dans le massif du Rila, passe à Sofia et se jette dans le Danube, et la Maritsa, un fleuve peu profond qui, au-delà de Plovdiv, coule dans la plaine thrace vers l’est avant de passer en Turquie, en Grèce et de finir sa course dans la mer Égée, après un périple de 450 km.

Les paysages

Les campagnes bulgares possèdent une structure paysagère dite « en openfield », c’est-à-dire que les champs ne sont séparés ni par des talus ni par des haies, ce qui les rend agréables à l’œil.
En outre, les terres ayant été redistribuées à leurs anciens propriétaires, il n’y a pas eu de remembrements dévastateurs, tant et si bien que la culture de trop petites parcelles, en retardant la mécanisation, empêche la Bulgarie d’être autosuffisante sur le plan agricole. Un comble pour ce pays !

Les montagnes et leurs stations de sports d’hiver

La Bulgarie est un pays couvert aux deux tiers de montagnes et les stations de sports d’hiver y sont en plein développement, pour le meilleur et pour le pire. Si les nouveaux hôtels n’ont souvent rien à envier à ceux des Alpes, ces infrastructures empiètent sur une nature fragile et des villages traditionnels.

  • La montagne Vitosha, avec son pic Cherni Vrah (2 290 m) et sa station de ski Aleko, est aux portes de la capitale. Ses équipements font, cependant, pâle figure comparés à ses grandes concurrentes.
  • Le Balkan, la chaîne de montagnes la plus importante, qui traverse le pays d’ouest en est, possède un pic culminant à 2 376 m (Botev). Il offre de nombreuses possibilités pour l’écotourisme et la spéléologie.
  • La chaîne du Pirin, au sud-ouest de la Bulgarie, est la 2e en importance avec un pic culminant à 2 914 m (pic Vihren). Elle abrite de nombreux lacs, des stations thermales comme Sandanski et de sports d’hiver comme Bansko. (Se reporter à ces villes.)
  • Le massif des Rhodopes, au sud-est de la Bulgarie, la montagne la plus verte et la plus pittoresque, avec la station de sports d’hiver de Pamporovo, est la plus courue des montagnes pour l’écotourisme.
  • La montagne du Rila, au-dessus des monts du Pirin, abrite non seulement le plus fameux des monastères, mais aussi le pic Musala, culminant à 2 925 m, ainsi que de nombreux lacs et la plus ancienne des stations de sports d’hiver : Borovetz, à 75 km au sud de Sofia.

Bref, que vous aimiez la montagne pour le ski (alpin ou de fond), la balade ou la balnéo, de nombreuses possibilités existent à des conditions intéressantes et dans un environnement encore préservé et souvent riche en folklore local.

- Les stations de sports d’hiver sont accessibles aux skieurs confirmés comme aux débutants. Elles disposent des remontées mécaniques traditionnelles - télécabines, télésièges, téléskis - et des pistes de ski de tous niveaux.

Climat et météo
À la latitude du sud de la France, la Bulgarie est un pays de montagnes. La chaîne des Rhodopes, au sud du pays, verdoyante comme le Massif central, forme une barrière géographique et climatique avec la Grèce. Toutefois, l'air chaud de la mer Égée y monte au printemps et en été, se mêlant à l'air frais des montagnes. Mais l'influence méditerranéenne s'arrête là.
Le reste du pays connaît un climat de type plutôt continental : les étés sont chauds et secs, surtout en plaine (avec quelques orages accompagnés de pluies en soirée) ; en revanche, les hivers sont froids et enneigés, avec de fréquentes chutes de neige en montagne jusqu'au mois de mai.

La saison balnéaire, sur les côtes de la mer Noire (400 km au total), va de juin à fin septembre : beau temps (en moyenne 27 °C), la température de l'eau est de 23 °C. Les nuits sont agréablement fraîches, et les orages peuvent être fréquents.
En balade, quelle que soit la saison, prévoyez toujours une petite laine et un coupe-vent.

Quand voyager en Bulgarie ?

Pour découvrir l'intérieur du pays, mieux vaut partir entre mai et septembre, lorsque le temps est généralement chaud et ensoleillé. En revanche, à partir de novembre, le ciel se couvre. L'offensive du froid commence en décembre. Dans les massifs montagneux, le ski est à l'honneur de décembre à mars-avril. La côte de la mer Noire, elle, est saturée en juillet-août, les prix des hébergements triplent, mieux vaut ne pas y mettre les pieds à cette période, préférez l'avant et l'arrière-saison.

Économie

La Bulgarie est le pays le plus pauvre de l’Union européenne. Les Bulgares sont moins riches que les Grecs, les Roumains et les Turcs. Globalement, les salaires restent très bas à un niveau européen (360 € par mois).

Le pays détient un autre record au niveau mondial : la part de l’économie souterraine (shadow economy) s’élève à 32,3 % du PIB national. Près du tiers de l’économie bulgare n’est pas officiel, échappe au contrôle du gouvernement et aux lois, et s’effectue dans des réseaux opaques. Cette économie souterraine ne paie pas de taxes, ni d’impôts, c’est une source de revenus qui irrigue le système mais pas l’État. La corruption est un fléau qui ronge l’économie.

Petit rappel historique : pendant la période communiste (1945-1990), l’économie bulgare, comme celles des pays alignés sur l’URSS, était basée sur la théorie marxiste-léniniste - collectivisme, emprise totale de l’État sur la production, planification, bureaucratie...
Avec la chute du communisme en 1990 et l’avènement de l’économie de marché, on a assisté à un renouveau économique : privatisations des entreprises, meilleure rentabilité et multiplication des échanges commerciaux internationaux.

Formalités d'entrée

- Seule la carte d'identité en cours de validité est nécessaire pour les ressortissants de l'Union européenne et de la Suisse, et un passeport valide pendant encore 3 mois pour les citoyens canadiens. Attention, si vous voyagez en voiture et passez par la Serbie, la carte d'identité ne suffit pas, il faut un passeport.

- Le visa n'est plus exigé des citoyens de l'Union européenne, de la Suisse et du Canada pour un séjour inférieur à 90 jours.

- Le permis de conduire :nous conseillons le permis de conduire international multilingue, délivré gratuitement par la préfecture ou la sous-préfecture de votre domicile. Si vous venez avec votre propre véhicule, la carte grise et la carte verte, sont obligatoires, elles certifient votre assurance en « responsabilité civile »

                                                                                      

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Les coutumes de la Bulgarie

Traditions et folklore

Offrir au début du mois de mars une marténitza (porte-bonheur en fils de soie, de coton ou de laine rouges et blancs) à ses proches et à ses amis pour leur souhaiter la santé et la joie est peut-être l’une des coutumes les plus typiques pour la Bulgarie

Les Koukéri (hommes déguisés en monstres et portent des masques horrifiques) est une autre coutume bien bulgare qui consiste à chasser les démons et les mauvais esprits au début de chaque année.

Noël et Pâques sont les plus grandes fêtes célébrées par les Bulgares. A ces deux fêtes toute la famille se réunit autour de la table. Les traditions sont bien conservées en Bulgarie et les liens entre les membres de la famille sont très forts.

Quel que soit le temps passé en Bulgarie, nul doute que vous serez à chaque fois déconcerté par les mouvements de tête , en signe d’affirmation ou de négation, inversés par rapport aux nôtres ! Vous irez ainsi de fausses joies en agréables surprises, d’autant que certains Bulgares, habitués à fréquenter les étrangers, tentent de s’adapter à leurs habitudes, si bien qu’à force, il est difficile de savoir où l’on en est… Quant à vous, sachant qu’il est difficile de se débarrasser des vieux réflexes, en cas de sollicitations, répondez plutôt da (oui), dobre (bien, d’accord) ou ne (non) plutôt que de hocher la tête au risque de faire naître un quiproquo… que vous auriez le plus grand mal à dissiper du fait de la barrière de la langue , indéniable, même si nombre de Bulgares parlent (plus ou moins bien) une langue étrangère !

Mais qu’importe la langue ! Vous êtes attablé dans une taverne des Rhodopes et, soudain, au son de la gajda ou d’un orchestre, des convives se lèvent et entament une longue farandole entre les tables… Il serait bien étonnant qu’on ne vous convie pas à vous joindre à la danse que vous suivrez tant bien que mal, bras dessus, bras dessous avec votre voisin dont vous n’aurez qu’à imiter les pas, parfois complexes… Il y a fort à parier que tout cela se termine autour d’une bouteille de vin (la coutume voulant que l’on partage en cas de besoin la table d’inconnus dans une taverne ne fait que faciliter les occasions d’échange) : ce sera alors le début d’une conversation sans doute décousue, faisant appel à toutes les ressources linguistiques, parfois insoupçonnées, des convives ! Vous pourrez échanger sur bien des sujets, rien n’étant véritablement tabou dans ce pays avide de cette liberté découverte après des années de dictature… et si vous pouvez citer le nom d’un athlète bulgare de haut niveau, vous vous ferez des amis pour la vie.

Si vous étiez reçu chez des Bulgares, sachez qu’il est de bon ton d’arriver avec un petit cadeau, et qu’il est parfois difficile d’échapper à la rasade de rakija servie par le maître de maison.

Enfin, ne vous méprenez pas sur la tenue affriolante qu’arborent les jeunes Bulgares : pour provocante qu’elle puisse être parfois, elle ne permet en rien de préjuger de la liberté de mœurs de la jeune personne…

L’infinie richesse des costumes traditionnels

Quelle que soit leur région d’origine, qu’ils soient destinés à être portés lors de jours de fête ou au quotidien, les costumes féminins que vous découvrirez dans les musées ethnographiques, mais aussi sur les places des villages à la moindre festivité, séduisent par la richesse de leurs coloris et de leurs broderies.

Pour ce qui est de la vie de tous les jours, on a pu distinguer quelques grands types de costumes féminins. Le plus largement répandu, le costume sukman , est porté dans les régions montagneuses de la Bulgarie centrale et certaines régions du littoral. Il tire son nom du sukman , courte tunique en laine et de couleur sombre, sans manches et décorée de perles et de fils d’argent, passée sur une chemise blanche. Une coiffe ornée de dentelles (zaraflăci) , une ceinture aux larges boucles de métal (pafti) rondes ou ovales, souvent décorée de motifs floraux, complètent cet ensemble aux tonalités sombres que rehaussent les couleurs vives et les broderies du tablier.

Lui aussi caractérisé par une tunique, le costume saja doit son nom à une sorte de pardessus ouvert, de coton ou de laine (il porte alors le nom d’ aladža ), le plus souvent rayé, passé sur la chemise de coton. Un tablier constitué de deux pièces nouées à la taille (devant et derrière) à carreaux, une coiffe en soie bordée de dentelles, et une ceinture de laine, noire ou rouge, complètent ce costume dont les broderies souvent faites avec du fil de couleur se concentrent au col et au bas des manches. Quel que soit le type de costume porté, les femmes chaussent des socques de laine très colorées (čorapi) , elles aussi brodées et des sandales de cuir, les cărvuli .

Les costumes masculins sont plus sobres et selon leur tonalité dominante sont appelés belodrešno (blanc) ou černodrešno (noir). Dans le costume « blanc », au-dessus d’une chemise-tunique, les hommes passent une courte veste de laine de couleur, et un pantalon richement brodé et décoré de ganses existant en deux versions : les benevreci , longs et étroits, et les dimii , bouffants et s’arrêtant juste au-dessous des genoux. Le costume « noir » comporte un pantalon (poturi) , plus ou moins richement décoré sur les côtés de ganses, et une ceinture de laine dont la couleur s’assombrit avec l’âge de l’impétrant. Tous se coiffent d’un bonnet à poil, le kalpak , qui pour peu que l’individu arbore une superbe moustache (et brandisse une canne à défaut d’un antique tromblon), achève de lui donner l’air farouche d’un hajduk prêt à en découdre avec l’­Ottoman !

Fêtes au fil des saisons

Il serait fastidieux de détailler ici toutes les fêtes, d’autant qu’elles sont innombrables, parfois très régionales ou ne concernant qu’une ethnie minoritaire.

Les Survakari – Ce mot (du mot surva : « rude » comme l’hiver) désigne les jeunes gens qui, le 1 er janvier, s’en vont par les rues des villages psalmodiant leurs vœux de maison en maison en frappant le dos des bénéficiaires de rameaux de cornouiller (arbre symbolisant à la fois la santé et la sagesse) ou survaknici , décorés de fils de laine, de papiers d’argent ou de fruits secs. La veille au soir, le réveillon (bien arrosé !) a été constitué d’une dinde au chou suivie de la traditionnelle banica ( banitsa , galette) aux graines de cornouiller, symbolisant les vœux ou résolutions de chacun des convives : c’est la maîtresse de maison, investie en l’occurrence du rôle de Pythie, qui interprète chaque graine en fonction de sa forme… ce jour-là, on fête en outre la St-Basile dite aussi Mukovden , jour où les célibataires doivent apporter la preuve qu’ils seront d’excellents époux : ils pénètrent alors dans les étables pour les débarrasser du fumier qu’elles contiennent… et y trouvent en échange un sac garni de victuailles et parfois de quelques mots doux. Mais gare aux propriétaires qui auraient omis de laisser une récompense !

Saint Tryphon Zarezan – Avant d’être le saint patron du célèbre professeur Tournesol, Tryphon est celui des viticulteurs bulgares et inspire le 14 février la fête des vignerons : un jeune cep est alors arrosé de vin au terme d’une procession populaire des plus animée dont il faut voir l’origine dans le culte rendu par les Thraces à Dionysos, le créateur du monde et dieu du vin.

Les Kukeri – Voici l’une des fêtes les plus spectaculaires des villages bulgares, célébrée surtout dans les Rhodopes, le Rila et le Pirin, lors du lundi de la dernière semaine de février ! Ce jour-là, les jeunes gens revêtus de peaux de bêtes et dissimulés sous des masques zoomorphes (les kukeri ) parcourent les rues des villages en dansant, chassant les mauvais esprits susceptibles de nuire aux récoltes en les effrayant à l’aide des énormes sonnailles dont ils se sont ceint la taille. Parmi les kukeri les plus réputés, figurent ceux de Široka Lăka (près de Smoljan) et de Razlog (à côté de Bansko). La fête marque le début d’une période difficile, celle des jours noirs qui culmine le vendredi, jour où les femmes ne se lavent pas ! Quant aux malheureux qui s’aviseraient de profiter de ces jours pour décéder, qu’ils sachent que dans la région du Strandža, cela signifie qu’ils sont des pécheurs irrécupérables, tout juste bons à devenir des vampires : ils n’auront donc pas droit au cimetière, mais seront inhumés dans la fosse à purin, sort que nous ne saurions souhaiter à aucun de nos lecteurs !

Baba Marta – C’est la « Grand-mère Mars », le début de l’année agricole et de la renaissance de la nature : à partir du 1 er mars, chacun (y compris les animaux) porte alors les fameux martenici jusqu’à ce que l’on aperçoive la première cigogne : on noue alors sa martenica aux branches d’un arbre fruitier, tout en prononçant un vœu. Quant à Baba Marta, elle est fêtée du 28 au 31 mars, lors des « jours prêtés » par son grand-frère février. Sachez que c’est l’occasion ou jamais de planter des haricots : ils seront moins « sonores » !

Lazarovden – Le samedi précédant la Semaine sainte (la St-Lazare), c’est la grande fête des jeunes filles pubères (Lazarnici) qui revêtent alors leurs plus beaux atours, dans une sorte de « bal des débutantes » rural.

La Pâque orthodoxe – Entre le 4 avril et le 8 mai . Le matin du Jeudi grand (Veliki Četvărtăk) , une messe célébrant la crucifixion précède le début du jeûne qui durera jusqu’au samedi. Le vendredi, une procession suit la messe tandis que le glas sonne. C’est le samedi soir à 10h qu’est célébrée la grand-messe de Pâques à laquelle les fidèles accourent porteurs d’une bougie allumée : à minuit, le pope s’écrie : « Christ est ressuscité ! ». « En vérité, il est ressuscité ! » répond la foule, avant de partir dans une procession qui, brandissant icônes et bannières, fait trois fois le tour de l’église tandis que les cloches sonnent à toute volée et que l’on entrechoque les œufs peints. Le dimanche, c’est la fête : on partage le pain rituel (kozunak) décoré d’œufs, tandis que commencent libations, chants et danses.

Gergjovden – Éminemment païenne, la St-Georges (6 mai) rappelle l’époque où les bergers partaient en transhumance sur les bords de la mer Égée. Ce jour-là, il est de coutume d’égorger un agneau tandis que les jeunes gens éloignent les mauvais esprits en se lançant dans des rondes endiablées…

Les Nestinari – C’est le jour de la St-Constantin-et-Ste-Hélène (21 mai) que les danseurs sur la braise des villages du Strandža perpétuent cette antique tradition. C’est également le jour de fête des Karakačani , peuple de bergers semi-nomades, immigrés des confins de l’Albanie dans la région de Karlovo et, qui, en principe orthodoxes, ne répugnent pas aux rites d’origine païenne.

Petdesetnica (Pentecôte) – Cinq semaines après Pâques. Le samedi, ne vous étonnez pas de voir une grande affluence aux abords des cimetières où la police règle avec énergie la circulation : vous n’assistez pas aux obsèques d’un grand homme local, mais à la commémoration des défunts : la famille se rend sur la tombe des êtres chers, y répand du vin et y prend une collation dont les restes sont laissés sur place. Le lundi, Duhovden ( jour du Saint-Esprit ) est celui où les défunts regagnent le ciel après avoir vagabondé librement dans la campagne depuis le Jeudi grand, jour où les portes célestes s’ouvrent pour ces vacances annuelles : chacun se présente à l’église en brandissant quelques feuilles de noyer aptes à persuader les disparus de rentrer au bercail… Durant la semaine suivante, Rusalska , les Rusali , par leurs chants, leurs danses et les décoctions savantes qu’ils préparent, guérissent les patients de la « maladie des naïades »…

Enjovden (la St-Jean) – 24 juin . Fête du solstice d’été.

Dormition de la Vierge – 15 août . C’est ce jour-là que l’on moud le premier grain de la récolte et que l’on sacrifie un agneau dont le foie, cuit, est béni par le pope.

Dimitrovden (la St-Démétrios) 26 octobre . Une des fêtes les plus populaires du pays pour célébrer le saint protecteur de l’hiver et des frimas.

Goljama Zadušnica (Grande commémoration des défunts) – 1 er novembre . Grand repas sur les tombes au cours duquel on consomme sept plats différents après avoir arrosé la dernière demeure du disparu d’eau et de vin.

Koleda (Noël) – 24 au 27 décembre . Tout commence comme chez nous par un réveillon ( Bădni večer /Бъдни вечер) où sont servis douze plats maigres ainsi qu’une pitka (galette) contenant une pièce de monnaie… La grand-messe du 25 au matin lance le début des festivités : un grand repas à base de porc puis, à la nuit, la tournée d’une maison à l’autre, des koledari qui entonnent des chants formulant des vœux pour leurs interlocuteurs. Ceux-ci les en remercient en leur offrant des petits pains appelés kolačeta . Ponctuée de chants et de danses, la fête du solstice d’hiver se poursuit pendant trois jours !

L’église Saint-Nicolas est une église orthodoxe russe située dans le centre de Sofia, sur le boulevard Tsar Osvoboditel.

Eglise Saint Nicolas Sofia

L’église Saint-Nicolas a été construite sur le site de la mosquée Saray, détruite en 1882, après la libération de la Bulgarie par la Russie de l’Empire ottoman. Elle a été construite en tant que l’église officielle de l’ambassade de Russie, qui se trouvait à côté, et de la communauté russe de Sofia, et a été nommé, comme c’était la tradition des églises diplomatiques, au nom du saint patron qui gouvernait la Russie à cette époque, l’empereur Nicolas II de Russie.

L’église Saint-Nicolas a été conçue par l’architecte russe Mikhail Preobrazhenski dans le style néo-russe, avec une décoration inspirée des églises moscovites russes du 17e siècle. La construction a été supervisée par l’architecte A. Smirnov, en tête de la construction de la cathédrale Alexandre Nevski, à proximité. La décoration extérieure de tuiles multicolores a été faite par G. Kislichev, et les peintures murales intérieures ont été peintes par une équipe d’artistes dirigé par Vasily Perminov, qui a également peint ceux de la cathédrale Alexandre Nevski. Les cinq dômes sont revêtus d’or. Les cloches ont été offertes par l’empereur Nicolas II.

La construction a commencé en 1907 et l’église fut consacrée en 1914. L’église est restée ouverte après la Révolution russe et pendant la période communiste en Bulgarie (1944-1989), bien que les prêtres et les pratiquants ont été soigneusement surveillés par la police de l’Etat.

L’extérieur de l’Eglise Saint-Nicolas a été restauré récemment par le gouvernement russe. Les peintures murales intérieures sont malheureusement obscurcies par la fumée des bougies et le temps, et ont besoin de restauration.

Le boîtier qui crypte les reliques du saint archevêque Seraphim est situé sous le plancher principal de l’Eglise russe. Des dizaines de personnes continuent de visiter la tombe de l’archevêque, décédé en 1950, en priant et en laissant des notes demandant de leur accorder leurs souhaits.

La Place du Prince Alexandre de Battenberg est souvent tout simplement appelée Place de Battenberg et c’est la plus grande place de Sofia.

place Battenberg SofiaElle est nommée d’après Alexandre-Joseph de Battenberg, le premier prince de la Bulgarie moderne. C’est sans doute l’endroit le plus approprié à Sofia pour les grands concerts en plein air tels que la série de concerts « Opéra sur la place », des manifestations, des défilés (y compris le défilé militaires de Saint-Georges) et d’autres événements de grande envergure comme les fêtes du Nouvel An.

Au cours de la période communiste de la Bulgarie, le lieu avait comme nom Place du 9 Septembre, jour du coup d’Etat du 9 Septembre 1944, qui a fait de ce pays un État communiste. Il a été le site du Mausolée de Goergi Dimitrov de 1949 à 1999. Avant 1944, la place était connue comme la place du Tsar, car l’ancien palais royal, maintenant la Gallerie Nationale d’Art, est située à cet endroit.

Le Stade romain de Philippopolis (aujourd’hui Plovdiv) a été construit au début du deuxième siècle, sous le règne de l’empereur Hadrien (117-138).

stade-romain-plovdivPhilippopolis et Trimontium sont les noms de la ville à l’époque de l’ancienne Rome.

En avril 2010, des travaux de rénovation ont commencé pour redonner toute sa splendeur à ce stade. Début mai 2012, une partie du stade romain de Plovdiv est désormais ouverte au public. La grande partie du stade, toujours sous-terre, ne sera peut-être jamais montrée au public étant donné les coûts très élevés d’une telle fouille ainsi que les dérangements qu’elle provoquerait au centre ville de Plovdiv.

Le stade romain est de 240 mètres de long et 50 mètres de large. La longueur de la piste est de 600 pieds romains. Il pouvait accueillir 30.000 spectateurs, dont certains s’y rendaient spécialement pour assister aux Jeux de Philippopolis.

L’entrée principale du stade romain est façonnée par des piliers en briques (poteaux bordées de pilastres en marbre décorés).

Il y a 14 rangées de sièges pour les spectateurs. Ceux-ci sont faits de blocs de marbre massif, ornés de la patte d’un lion.

L’arc nord du stade romain est exposé sur la place Djumaya, au début de la rue principale de Plovdiv.

Le stade antique de Philippopolis est l’une des structures les plus remarquables de l’ancienne Philippopolis, déclaré site du patrimoine culturel national en 1995.

2 juin 2015

Qui sommes nous?

Couleurs de l'Est a été créer le 23 Mai 2015 à Peypin près d'Aubagne.

Cette association à pour objectif d'aider Laetitia, présidente et Matthieu trésorier à financer leurs démarches administratives pour l'adoption de leur futur enfant en Bulgarie.

Elle permet de faire découvrir et surtout partager les différentes cultures des pays membres de l'Europe de l'Est comme la Bulgarie, la Croatie, la Russie, la Hongrie, la Pologne, la Slovaquie, la Roumanie, la République Tchèque, la Grèce, la Serbie, l'Albanie, la Lituanie,la Lettonie, l'Ukraine, en se réunissant grâce à des évènements organisés par l'association (voyages, repas, fêtes, ...)

 

Laetitia,
Présidente de l'association est âgée de 35 ans. Dynamique et à l'écoute, elle aime aussi apprendre et découvrir.

Laetitia,
Présidente de l'association est âgée de 35 ans.
Dynamique et à l'écoute,
Elle aime aussi apprendre et découvrir.

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Matthieu,
Trésorier de l'association
est âgé de 38 ans.
Sérieux et investi, il sera toujours présent pour partager sur son pays d'origine (croatie)

Christine,

La Secrétaire de l'association.

Elle a 61 ans

Douce et Patiente elle est la mémoire de l'équipe

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couleurs de l'est
  • Cette association à pour objectif d'aider Laetitia et Matthieu à financer leurs démarches administratives pour l'adoption de leur futur enfant en Bulgarie. Elle permet surtout de rassembler les membres de l'Europe de l'est ou ceux qui en sont passionnés.
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